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14em Congrès 2013 : Abidjan

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QUATORZIEME CONGRES ORDINAIRE DE LA FISAVET-AOC

ABIDJAN 2013 - DISCOURS du Prince Emmanuel NGASSA HAPPI

PRESIDENT EXECUTIF

Thème du Congrès : «  LA FISAVET/AOC: DE L'INTEGRATION REGIONALE A LA MONDIALISATION, 20 ans déjà au service de l'Industrie du Tourisme et des Voyages. »

Votre excellence Monsieur le Premier ministre, chef du Gouvernement,

Monsieur le Ministre du Tourisme,

Madame le Maire de la ville de Port Bouet,

Monsieur le Président mondial de la FUAAV,

Monsieur le Vice-président IATA de l’Afrique et du Moyen Orient,

Monsieur le Directeur des Finances et Distribution IATA de l’Afrique et du Moyen Orient,

Monsieur le Directeur Régional IATA de l’Afrique de l’Ouest et du centre,

Monsieur le Président du Congrès

Honorables Autorités politiques, Administratives et Traditionnelles,

Monsieur le Vice-président de l’Afrique, du Moyen Orient de IATA,

Monsieur le Président d’Administration de Air Côte d’Ivoire,

Président du Consul d’Administration de AREA

Messieurs les Directeurs Généraux de Air Burkina, Asky, Camair-Co, Corsair Afrique,

Messieurs les Représentants de Emirates, Air France, SAA,

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

Je vous prie tout d’abord, de respecter une minute de silence en l’honneur de feu Assane FALL du Sénégal, mon ami avec lequel j’ai fait tout ce parcours, le panafricaniste engagé qui avait consacré toute sa vie pour la cause des Agences de Voyages et de tourisme.

Nous voici à Port Bouet, nous voici encore à Abidjan, la belle capitale économique de Côte d’Ivoire, nous voici en Côte d’ivoire, le beau pays de l’immortel Président éclairé Félix HOUPHOUET BOIGNY, qui m’avait accueilli comme son fils tant à Abidjan qu’à la maison à Yamoussoukro et dont nous pleurons éternellement sa disparition. Nous voici en Côte d’Ivoire ce beau pays où, après UTA à Paris en 1965, j’avais commencé en 1966 ma vie professionnelle en Afrique comme jeune cadre à la société Transafric

Ce beau pays où je m’étais fait citoyen d’honneur de la fameuse ville touristique de Khorogo dans le nord, il y a plus 15 ans, où j’avais été invité au festival de Katana, placé sous la présidence effective de S. E. M. le Premier Ministre Daniel KABLAN DUNCAN.

Permettez-moi tout d’abord de remercier Madame le Maire de la ville de Port Bouet, le Président Mondial de la FUAAV, mon ami M Joe BORG, et surtout mon vieux frère le Général Abdoulaye COULIBALY, pour le brio avec lequel ils ont su traduire à S. E. M. le Premier Ministre et sa suite, à nos illustres invités, la profondeur de nos sentiments de fierté et d’espoir.

Je suis heureux des mots réconfortants adressés à mon endroit et à travers ma modeste personne, à l’ensemble du bureau exécutif et surtout à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce congrès. Ceux-là sont connus, et ils ne sont pas nombreux ; je pense tout naturellement à la Présidente du Comité local, Mme Marie-Reine KONE, et au Président du Syndicat national, Francis COULIBALY et toute leur équipe, qui ont fait un travail extraordinaire, et mérite de votre part des applaudissements.

Je remercie aussi ceux qui n’ont rien fait. En effet, la paresse est l’art de respirer tranquillement quand les autres s’essoufflent.

Monsieur le Président du Congrès,

Nos relations fraternelles et surtout privilégiées ont facilité ton accord pour la présidence de ce Congrès. Heureusement, car qui mieux que toi pourrait mener à bien cet important Congrès, toi ancien Secrétaire Général de l’Association Africaine des Transporteurs Aériens qui, pendant 10 ans, avais dirigé l’AFRAA avec brio, et qui a une maitrise exceptionnelle des problèmes aériens. Cette maîtrise nous rassure profondément, et nous sommes convaincus que tu sauras diriger comme à Ouagadougou, comme à Addis Abeba avec ton élégance habituelle, tous les débats de notre Congrès. Merci de tout cœur aussi pour le travail merveilleux déjà abattu.

Votre Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Il est évident qu’au moment de m’acquitter de cette noble, ô combien responsable et exaltante mission, je dois d’abord vous dire que notre Fédération est honorée par votre indispensable présence, qui est la manifestation concrète et surtout éclatante du soutien que vous voulez apporter à notre Fédération, et surtout au Syndicat national des Agences de voyages et du Tourisme de la Côte d’Ivoire.

Dans le cadre du développement de notre secteur touristique, et à propos de la cherté des destinations interafricaines, comment comprendre que Douala – Paris soit moins cher que Douala – Dakar ou Ouaga ? Par ailleurs, comment comprendre que Paris- Nouvelle Calédonie ou Paris- New York soit moins cher que Paris- Douala ou Dakar ?

Peut être qu’aux destinations africaines, l’avion consomme de l’essence super, tandis que dans d’autres destinations, c’est de l’eau de l’Océan Atlantique et Pacifique.

Pourquoi ces nombreuses taxes qui représentent 40 à 50% du prix définitif d’un billet ? Pourquoi encore ces visas qui entravent le désir même du voyage, non seulement à cause des frais, mais aussi des tracasseries dans nos ambassades.

Par ailleurs, comment pouvons nous survivre encore avec ces Compagnies Aériennes en faillite en cascade : Air Afrique, Nigeria Airways, Ghana Airways, Air Zaïre, Air Sénégal, Air Gabon, Air Mauritanie, Mauritania Airlines, Cameroun Airlines, Air Ivoire et j’en passe. Nous ne sommes pas sûrs que les nouvelles Compagnies vont résister aux intempéries. Cette situation désastreuse du passé nous attriste et nous plonge dans l’incertitude de l’avenir. Peut-être le Général COULIBALY, le PCA de Air Côte d’Ivoire, et surtout S.E. M. le Premier Ministre et d’autres Directeurs Généraux présents nous rassureront sur l’avenir de leurs compagnies.

A Dakar lors du vol inaugural Abidjan- Dakar-Abidjan de Air Côte d’Ivoire où j’avais eu l’honneur d’être invité, j’avais lancé ce cri patriotique à mon frère le Général COULIBALY, Air Côte d’Ivoire c’est bien, voire très bien, mais pour combien de temps, mon Général ? Et chaque fois que nous nous rencontrons, il ne cesse de me rappeler cette vibrante interpellation patriotique.

En vérité, en vérité, Votre Excellence Monsieur le Premier Ministre, Messieurs les Ministres, une compagnie aérienne comme un instrument politique, est vouée à un échec cuisant, mais une compagnie comme un instrument économique, est un outil extraordinaire et un capital de développement économique et surtout social en permettant le développement fulgurant du nombre de touristes sur le plan national, interafricain et international, surtout dans nos pays où nous n’avons pas de route.

Sachez qu’une analyse a facilement démontré que l’arrivée et le séjour de quatre cent mille touristes seulement entraine dans chacun de nos pays, des retombés financières, économiques et sociales énormes, notamment :

  • 200 milliards de chiffre d’affaire pour l’Industrie du Tourisme ;

  • 450 milliards de recette pour l’Etat ;

  • 1000 emplois.

Car en réalité, un Touriste pèse plus que 4 tonnes de cacao, de café et de coton à l’heure actuelle.

Imaginez seulement ce que ce Congrès rapportera à la Côte d’ivoire ; aux Hôtels, aux Restaurants, aux Artisans etc.

Fière de son destin et consciente de la légitimité et de la clairvoyance de son combat, grâce à ses membres responsables et capables comme un seul homme, de soulever des montagnes, notre Fédération a bravé chaque année depuis 20 ans déjà, toutes les difficultés et se présente aujourd’hui comme un interlocuteur incontournable de l’ensemble des compagnies aériennes, de nos gouvernements et de l’ensemble des partenaires du secteur du tourisme, en un mot, comme un vecteur indispensable pour le développement du Tourisme en Afrique.

Aujourd’hui, la configuration de la carte touristique mondiale indique que notre univers est en passe de devenir un véritable village planétaire où les distances se réduisent progressivement du fait de la fulgurante avancée technologique dans le domaine du transport.

Votre Excellence le Premier Ministre,

Monsieur le Ministre du Tourisme,

Mesdames, Messieurs,

Divisés, les pays africains ne sauraient espérer compétir, voire échapper à la marginalisation, dans le complexe environnement économique international qui prévaut à l’heure actuelle.

Divisés, nos économies sont étroites, morcelées et faibles.

Par contre, unis, nos vastes marchés représentent une force avec laquelle le monde devra compter. Comme l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Asie et d’autres régions du monde, nous devons briser les barrières qui devisent nos marchés et qui s’opposent à la libre circulation de nos peuples, de nos ressources et de nos capitaux. Nous devons abattre les murs qui empêchent la création de vastes marchés lucratifs et font obstacle au jeu des économies d’échelle et à la division rationnelle du travail.

Pour que notre nouvelle vision de l’Afrique devienne une réalité dans le secteur tourisme, il nous fallait créer une Association novatrice à l’appui du secteur touristique. Voilà la vraie raison d’être de notre Fédération.

Professionnels avisés et forts de ces constats, nous avons pris l’initiative de nous organiser au niveau de chaque Etat et depuis 1993, de nous regrouper au sein d’une Fédération Inter-états constituée de vingt (20) pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avec but ultime, de faire ensemble front, pour la défense des intérêts de la profession tout en demeurant résolus à relever le défi de la compétitivité et des exigences de la performance dans notre secteur.

Créer la FISAVET était une idée extraordinaire, mais une mission difficile, quand on a constaté les multiples tentatives de regroupement qui ont tour à tour échoué pour des raisons parfois stupides des uns et égoïstes des autres.

Par la politique de démocratie dirigée, chère à nos ancêtres, la ferme détermination et le dynamisme de plusieurs hommes et femmes panafricaines à créer cette fédération les a poussés à sacrifier famille, argent, temps, leurs propres affaires pour répondre à cette fondamentale interpellation de « l’Afrique doit s’unir » de mon maître, l’immortel Président du Ghana, NKUAME NKRUMAH, que nous avons eu la chance de rencontrer en août 1963 à Accra, alors Vice-président de la Fédération des Etudiants d’Afrique noire en France, la FEANF

Consciente surtout des exigences du futur, notre Fédération est devenue et doit demeurer active pour l’essor de notre secteur économique florissant.

Responsables à tous les niveaux, nous savons parfaitement que la solidarité dans un partenariat sérieux, est un facteur incontestable de réussite, de croissance évidente, même entre les concurrents que nous sommes.

Partenariat sérieux et réciproquement bénéfique, oui car nous croyons très sincèrement que l’Afrique touristique, qui ne bouge pas beaucoup, ne peut prendre son envol que par un partenariat fécond, et surtout agissant, pour sortir fièrement de sa situation actuelle très peu réjouissante. Ce partenariat pourra être horizontal, vertical. Nous pensons objectivement qu’au niveau de nos gouvernements, les beaux discours, les interminables réunions, missions et des commissions sans aucune suite, doivent disparaître et faire place au réalisme, au pragmatisme ; que la lutte inutile entre agences de voyages et du tourisme et les compagnies aériennes, IATA, les GDS, doit prendre fin ; que les relations fécondes entre Hôteliers, et restaurateurs et Agents de voyages et du tourisme doivent être renforcées; enfin, que la nécessaire solidarité avec les organisations nationales, régionales et internationales, et surtout avec le secteur privé, doit s’intensifier.

Voila en réalité l’objectif que nous nous sommes fixés depuis plusieurs années.

  1. Avec les Gouvernements

Petit à petit, notre Fédération, par des multiples tournées permanentes dans l’ensemble des 20 pays membres, par des rencontres à chaque fois avec des hauts responsables politiques , économiques , notamment les Premiers Ministres, Ministres des Transports, du Tourisme, des Relations Extérieures, etc. Elle a contribué à faire :

  1. Voter les lois sur l’activité touristique dans plusieurs pays. Nous avons apprécié à sa juste valeur, l’adoption du projet de loi portant sur le Code du Tourisme en Côte d’Ivoire. Excellente nouvelle.

  2. La Fédération a aussi contribué à faire décréter plusieurs textes sur la création notamment de l’Office National du Tourisme, le Conseil National du Tourisme, où siègent tout naturellement les membres des différents syndicats nationaux,

  3. A faire voter des textes sur la circulation des biens et des personnes, par la facilitation des visas,

  4. A faire participer les membres de nos syndicaux nationaux aux organismes liés au secteur du tourisme et des transports de chaque pays.

  1. Avec les Compagnies Aériennes

Comme nous l’avions annoncé au Congrès de Fez au Maroc en 2007, baisser notre commission est aujourd’hui inacceptable, compte tenu des réalités de notre marché et de la situation géopolitique de nos pays. Nous allons, d’ailleurs dénoncer certains accords et inviter les compagnies à une urgente révision à hauteur de 7% de nos commissions. Pourquoi devons-nous seulement être rémunéré par le consommateur et pas par les compagnies, les vrais bénéficiaires de notre travail. Baisser nos commissions, est une solution des lâches. La Commission n’est pas l’élément important de vos coûts. Ce sont ces très inutiles intermédiaires qu’ensemble, nous pouvons éliminer, qui gonflent le coût du transport. Vous voulez encore la guerre, aucun problème. Celui qui veut manger du miel ne doit pas avoir peur des abeilles.

L’époque où les compagnies aériennes nous traitaient dans notre zone comme des entités négligeables, leurs domestiques pour dire la vérité, est révolue. Nous leur avons démontré à plusieurs reprises notre force, notre ferme détermination à tout casser. A la fin comme nous avons compris que notre Fédération doit être : le pèlerin de la paix, le messager de la paix, sans laquelle il n’y a ni voyage, ni tourisme, nous avons réciproquement préféré la voix du dialogue à la confrontation inutile.

Cette paix retrouvée nous a permis de parler de partenariat, et de notre stratégie du futur. Nous sommes encore à votre disposition.

Enfin et surtout, nous avons procédé ensemble à la création d’un Fonds de Garantie de plus d’un milliard de francs CFA en 2005, et de 5 milliards en 2013 destiné à la couverture solidaire des risques liés à la vente des billets par les membres adhérents..

Système unique dans le monde, notre Fédération a démontré que ses membres étaient des gens sérieux et qui respectent leurs engagements. Ils sont devenus tellement sérieux que notre Garantie est passée de 1,700 milliards à 700 millions en 2012 et passera à moins de 500 millions en 2013.

Vous constatez qu’avec ce Fonds, les compagnies Aériennes sont tranquilles, plus de soucis de trésorerie, d’impayés, plus besoin d’un Avocat. Vous comprenez pourquoi notre Fédération est devenue depuis 2005, une perle indispensable pour les compagnies Aériennes. C’est une démonstration que l’Afrique peut aussi inventer, innover sans avoir recours à l’Occident.

Sur le plan inter Africain et international

Notre Fédération continue son rayonnement par sa présence dans plusieurs organismes inter Africains et internationaux.

En effet, sur le plan mondial, nous sommes un membre actif de la Fédération mondiale des Agences de Voyages. La présence dans cette salle du Président mondial M. Joe BORG et du Président Honoraire M. UDAYA en est une évidente démonstration.

A Casablanca en 2005, l’ensemble des pays Africains présents a porté le Président de notre Fédération à la présidence de la nouvelle Fédération des Associations des Agences de Voyages et du Tourisme de l’Afrique (la FAAVTA).

En décembre 2007 à Cancun en Colombie, lors de l’Assemblée Générale de l’Organisation Mondiale du Tourisme, notre Fédération a été admise comme Membre Affilé.

Enfin sur le plan africain, elle est toujours sollicitée par l’AFRAA, et les Organismes spécialisés de nos gouvernements.

Votre Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Monsieur le Ministre du Tourisme,

Messieurs, Mesdames,

Il ressort de toute cette analyse que, notre Fédération est devenue et doit demeurer en Afrique l’interlocuteur incontournable et privilégié de nos gouvernements, et un instrument irremplaçable de combat légitime des organisations des compagnies aériennes, de IATA ; la locomotive indispensable des organisations syndicales du secteur du Voyage et du Tourisme.

Nous nous réjouissons des associations de qualité, et saluons la présence hautement significative des Directeurs Généraux de Air Côte d’Ivoire, de Camair-Co, de ASKY, de Air Burkina. C’est vraiment un honneur pour notre Fédération. Nous saluons chaleureusement le Directeur Régional de Air France, SN BRUSSELS, SAA, le Directeur Commercial de Sénégal Airlines, bref, les Représentants des Compagnies Aériennes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, sans surtout oublier M. IBRA WANE, Directeur Général de Corsair Afrique, ancien Président de l’APJC avec qui nous avons travaillé en bonne intelligence, et enfin, le Directeur Régional de IATA, M. Fabrice SAHIRI.

Nos remerciements très spéciaux vont à l’endroit de M. René DECUREY et son équipe, qui ont tout fait pour les commodités et la réussite de ce Congrès, jusqu’à m’affecter, pour mon séjour, son propre chauffeur et sa voiture personnelle. C’est le témoignage d’une amitié sincère, et son souci de nouer des relations fécondes avec les Agences de Voyages et de Tourisme de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Merci aussi à mon frère le Général COULIBALY pour cet excellent repas au champagne le Samedi.

C’est grâce à vous, par vos aides que ce congrès va réussir. Pourquoi ne suivez-vous pas l’exemple de notre Fédération, à savoir la création d’une Fédération de Compagnies aériennes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Vos problèmes sont parfois identiques, et ensemble, face à nos gouvernements, à IATA, etc., nous pouvons représenter une extraordinaire force. Je vous encourage dans ce sens.

Vous avez la chance que le PCA de Air Côte d’Ivoire soit le PCA de AERIA. Sachez surtout qu’il est un ancien pilote, ancien Ministre, ancien Directeur de Air Ivoire qui connaît parfaitement certains de vos problèmes. Il faut largement en profiter.

Je voudrais remercier très sincèrement tous les autres sponsors, particulièrement l’assurance NSIA, la Banque Atlantique, le Fonds de Garantie AOC, Fly Africa, ISTTAM, la FUAAV, et plus particulièrement AMADEUS.

Bien sûr, nous n’oublions pas nos 26 membres qui ont souscrit de la publicité dans la plaquette programme.

Votre Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Monsieur le Ministre du Tourisme,

Messieurs, Mesdames,

Nous avons posé clairement à chaque partenaire, nos vives préoccupations pour notre survie. Ensemble, conjuguons nos efforts et marchons ensemble pour combattre la pauvreté par la création de l’emploi pour l’avenir de notre jeunesse ; et sachez que le tourisme est la première industrie mondiale et le seul grand pourvoyeur d’emplois.

Sachons qu’avec notre réelle volonté collective, notre force commune, la ténacité de notre engagement, nous avons le pouvoir de transformer ce projet en réalité pour l’Afrique, et de notre vivant.

Affrontons l’avenir avec réalisme, un réalisme qui nous permet de fixer nos yeux sur la récompense, au fur et à mesure que nous rencontrons des obstacles, car en réalité, un réalisme sans espoir conduit bien sûr au désespoir.

Acceptons le dialogue avec des débats constructifs, sur des bases claires, et avec comme objectif, GAGNANT-GAGNANT.

Alors, alors, chacun de nous sera heureux de travailler paisiblement, très content de nourrir sa famille, de servir son pays, et surtout « l’Afrique doit s’unir », ou l’Afrique du consciencisme de KWAME NKRUMAH.

Votre Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Monsieur le Ministre du Tourisme,

Messieurs, Mesdames,

Si ce solennel appel est entendu, les Agences de Voyages et de Tourisme de l’Afrique de l’Ouest et du Centre vous diront tout simplement UN GRAND MERCI.

Que Allah ou Dieu Tout Puissant, par sa miséricorde et sa grâce vous protège pendant votre séjour et jusqu’à votre retour.

Vive la FISAVET qui avance,

Vive la nécessaire solidarité agissante africaine et internationale,

Vive la république de Côte d’ivoire,

Vive l’Afrique unie qui gagne.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Abidjan le 2 Décembre 2013

Le Président Exécutif

Prince Emmanuel NGASSA HAPPI

Dignité de Grand Officier de l’Ordre de la Valeur