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13em Congrès 2012 : Addis Abeba

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DISCOURS DU PRESIDENT EXECUTIF DE LA FISAVET/AOC

13e CONGRES ADDIS ABEBA - OCTOBRE 2012.

Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Son Excellence M. HALEMARIAM DESALEGN.

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Monsieur le Président d’honneur de l’Union des Fédérations Universelles des Associations des Agences de Voyages (UFTAA),

Monsieur le Représentant de l’Union Africaine,

Monsieur le Représentant de l’UEMOA,

Monsieur le Président du Congrès,

Monsieur le Président de Ethiopian Airlines,

Messieurs les Représentants des Compagnies Aériennes

Messieurs les Présidents et Représentants des Syndicats Nationaux,

Honorables Invités,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais vous prier de vous lever et d’observer une Minute de silence pour Son Excellence l’ancien Premier Ministre MELES ZENAWI et M. ASSANE FALL, ancien Co- fondateur de notre Fédération et enfin de tous nos chers disparus.

 

Permettez-moi tout d’abord, Mesdames, Messieurs, de remercier très sincèrement le Président de la Compagnie Africaine Ethiopian Airlines, notre frère, pour tout ce qu’il a fait pour la réussite de cet important événement.

Monsieur le Président et cher frère, ce que vous avez fait est extraordinaire et surtout africain. Vous avez administré une leçon à certaines Compagnies aériennes incapables de nous offrir même un repas, voire sponsoriser le programme et encore moins une pause café. par contre, elles veulent nous tuer et crient tout le temps au déficit, aux difficultés. Vous avez le vrai sens de la générosité africaine, le sens du partage, de la solidarité. Vous êtes résolument aux côtés des Agents de Voyages, en un mot, vous êtes un digne Africain de l’ancien temps où le partage était la règle et l’égoïsme l’exception.

Monsieur le Président, vous avez démontré que vous étiez un grand homme de cœur, avec une grande compagnie aérienne rayonnante à travers le monde. Vous avez frappé fort, et très fort.

Prendre en charge deux repas, toutes les pause-café, les billets, les salles, l’interprétation, les voitures, plusieurs chambres et j’en passe. Monsieur le Président, permettez moi de vous dire que vous avez posé là un acte historique pour nous et merci de tout cœur. En retour, que pouvons-nous donner ? Il faut et non faudrait que notre Fédération soit reconnaissante, car c’est comme une cotisation : vous me versez ce mois, le mois prochain, c’est mon tour de verser. Nous reviendrons vous voir prochainement pour l’élaboration d’un plan d’action réciproquement bénéfique.

Je demande tout simplement aux membres de se lever et de remercier Monsieur le Président par des applaudissements nourris. Merci, merci et encore merci, Monsieur le Président et cher frère africain.

Je salue la présence de mon ami UDAYA NANAYAKKARA de Sri Lanka, ancien Président et actuel Président honoraire de la FUAAV qui vient pour la première fois en Afrique avec notre sœur adoré NICOLL CHOME, le permanent poumon de la FUAAV, notre frère Patrick MWALE de la Zambie et Richard LOHENTO du Bénin, tous les deux vices Présidents actuels de l’UFTAA, notre ami Brian BARROW, Conseiller du Président, représentant de l’UFTAA au PACONF.

Merci à la FUAAV pour votre importante délégation qui nous réconforte et nous oblige à travailler fermement pour son rayonnement.

Nos remerciements vont aux représentants des Syndicats frères du Maroc, de la Zambie, de l’Ethiopie.

Je ne peux oublier nos frères présents dans cette salle, qui malgré leurs occupations, sont là. Je pense particulièrement à mon vieux frère SASSY NDIAYE à qui nous devons la création de IATA Afrique de l’Ouest et du Centre, à M. DIASSO de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest, à M. IBRA WANE, Directeur Général IVECO, notre Président du Congrès Christian FOLLY KOSSI ; qui ignore cet ancien dynamique Secrétaire Général de l’AFRAA et actuel Président et CEO ICAS (International Consulting and Advisory Services. Monsieur le Président du Congrès, nous sommes profondément convaincus qu’avec votre savoir, vous saurez comme l’année dernière, diriger avec brio les débats de notre Congrès où nous allons aborder beaucoup de sujets notamment l’Unité de nos Fédérations. IATA et nous, des panels avec nos partenaires, notamment compagnies aériennes, GDS.

Mesdames, Messieurs, Je ne saurais oublier nos nombreux sponsors traditionnels, Galileo, Amadeus, Air France, ASKY, et nos nombreux membres qui, malgré les mille difficultés de l’heure, ont pris le courage de souscrire une publicité. C’est un soutien extraordinaire !

Nous voici en Ethiopie, Berceau de l’Humanité. Que c’est fabuleux !

Nous voici enfin à Addis Abeba, siège de l’Union Africaine.

Nous avons mis des mois pour retenir le thème de ce Congrès, L’Unité dans la Diversité : Défis et opportunités pour mieux survivre.

Quand ce thème a été finalement arrêté, j’avais pensé tout naturellement à l’Afrique doit s’unir d’un homme, mieux d’un grand génie, le Président KWAME NKRUMAH que j’avais eu l’honneur et surtout la chance de rencontrer à Accra en Août 1963 en ma qualité de Vice Président de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (la FEANF), invité à l’occasion du lancement de son livre socio-politico-économique : le Consciencisme.

L’Afrique doit s’unir. Oui c’était un appel patriotique à l’avènement d’une Afrique sans frontière, où de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud, chaque africain, noir ou blanc, musulman ou Chrétien, se sent chez lui et, pour nous les Agents de Voyages et du Tourisme, c’est une Afrique sans visa que réclame notre Fédération.

Je me réjouis aujourd’hui qu’à l’entrée du siège de L’union Africaine se dresse avec fierté la statue du Président KWAME NKRUMAH. Cette reconnaissance est extraordinaire, car en 1963, c’était inimaginable.

Par ailleurs, quand nous avons retenu ce thème, j’avais pensé ensuite à ce message de Nelson MANDELA, je cite : « Aucun de nous en agissant seul ne peut atteindre le succès ».

Oui, aucun de nous ne peut atteindre le succès en agissant seul. Cet appel de KWAME NKRUMAH l’Afrique doit s’unir et ce message de NELSON MANDELA, sont un défi à l’égoïsme de certains Africains. Mieux un appel interpellatif. Notre Fédération Unie et Solidaire, petit à petit, avance allègrement vers des victoires et des victoires malgré la perturbation de certains égarés dont nous saluons des deux mains l’existence, parce que nous n’avons pas peur de ces traîtres, de ces caméléons.

Oui, notre Fédération qui ne saurait être une Union des Associations des peureux, des poltrons, des traîtres, mais une Fédération des Syndicats avec une majorité éclatante des membres courageux et téméraires et, comme tout syndicat, elle a toujours été une Fédération de combat pour le bien être de ses membres, mais d’abord, une Fédération qui privilégie le dialogue, le compromis car, en vérité, dans un compromis, et nous l’avons toujours dit à nos partenaires, il n’y’a ni vainqueur, ni vaincu, et il faut et non faudrait que nos partenaires et non nos maitres, c'est-à-dire les Compagnies Aériennes et surtout IATA le comprennent bien voire très bien.

Par notre solidarité, notre Fédération possède un FONDS de Garantie unique au monde, et qui fait la fierté des compagnies aériennes de notre zone, qui dorment paisiblement, car le 15 de chaque mois, elles ont leur argent, sans souci, sans contrepartie, mais par contre, des menaces qui viennent de IATA.

Mais ce Fonds a été créé dans la précipitation, sans aucune garantie, une erreur grossière que nous payons cher aujourd’hui. Mais l’année dernière, une résolution a été prise, et nous entendons l’appliquer avec fermeté après le congrès, pour protéger les meilleurs membres, c’est-à-dire les membres sérieux et non des escrocs, des voyous.

Nous confirmons solennellement l’application ferme des dispositions de la dernière Assemblée générale. C’est un sérieux avertissement que nous lançons aux retardataires. Ce Fonds aura, après son assainissement et son redressement, des avantages énormes pour nos membres. M. D’Almeida, son Directeur Exécutif vous fera un exposé.

Par la force de notre seule Unité, nous avons gagné, il y’a quelques années, le combat pour nos commissions pendant 3 à 4 ans.

Par notre Unité, nous venons de gagner en Mauritanie une éclatante victoire contre le géant IATA.

Une agence de voyage aurait-elle gagné le combat ? NON. Un Syndicat seul aurait-il gagné ? Non plus. Une Fédération ? Encore moins.

Il avait fallu une alliance discrète, sûre, entre l’agent de voyage, le Syndicat National, notre Fédération et UFTAA pour parvenir à cette éclatante victoire, car personne n’y croyait au départ, sauf les convaincus. Oui, avec NELSON MANDELA,

Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès.

Permettez-moi de remercier nos membres de la Mauritanie et particulièrement l’efficacité et la discrétion de leur Président qui avait strictement observé les consignes très rigoureuses de notre Fédération. Oui M. le Président, une stratégie ne se traite pas avec le tam-tam. Parfois, ceux qui vous font des propositions ne savent même pas de quoi il s’agit. Aucune stratégie de combat, aucune participation active, aucun apport vital et encore moins financier. Je n’ai pas le temps, je n’ai pas l’argent mais, ces gens sont les premiers à nous critiquer, à nous déstabiliser. Ainsi va le monde.

Nos chaleureux remerciements vont tout droit à nos deux excellents avocats, le Mauritanien et le Français, un ami personnel, Maître Frédéric SELNET à qui nous avions confié ce dossier, et enfin à Brian BARROW de l’UFTAA. Ces deux derniers sont ici et nous livreront des messages. Nous les remercions d’être encore venus nous soutenir. Merci Frédéric, merci Brian, vous avez la reconnaissance de notre Fédération.

Dans leurs communications, vous verrez comment nous avons été torturés et malmenés par IATA, et pour rien, vraiment pour rien. Maintenant, elle va payer cher, et très cher. Pourtant, dès le départ, la droiture des arguments de notre Fédération ne souffrait d’aucune ambigüité, du moins pour ceux qui connaissent lire les résolutions et les procédures IATA.

C’était exactement la même chose quand nous nous battions pour le maintien de notre commission. Des chantages, des menaces, des arguments fallacieux sortaient à gauche et à droite et nous avons tenu bon. C’est encore la même chose aujourd’hui où les compagnies aériennes veulent nous amener à deux règlements, non pas par des voies pacifiques, mais par des dilatoires grossiers avec la complicité de certains membres égarés de notre Fédération.

Nous connaissons parfaitement le mécanisme et les résolutions de IATA, et n’avons pas de leçon à recevoir des Compagnies Aériennes, et encore moins de leur structure. Nous connaissons les avantages et les inconvénients de deux règlements, voire d’un règlement hebdomadaire. Nous sommes avant tout des chefs d’entreprise et non des salariés.

Les Compagnies aériennes sont unies quand une décision leur est favorable, mais quand c’est en faveur des Agents de Voyages, leur représentant à l’APJC ou au JALWC n’a jamais honte de souligner l’indépendance de chaque Compagnie. Dorénavant, nous aussi, nous soulèverons le problème de l’indépendance de chaque Syndicat National, mieux de chaque Agence de Voyages et on verra. Ce ne sera plus un BSP Régional, mais National. Si cette tendance au mépris continuait, nous n’assisterons plus à une réunion ni de l’APJC, ni du JALWG, ni du comité paritaire et on verra. Nous voulons tout simplement que les Compagnies aériennes respectent notre Fédération, son seul interlocuteur, afin qu’ensemble, nous trouvions dans l’amitié et le respect réciproque, des solutions viables et bénéfiques pour les deux parties à tous nos problèmes. C’est tout.

Notre Fédération ne saurait être ni à la solde des Compagnies Aériennes, ni des GDS, ni de IATA, mais une Fédération des Syndicats pour la défense des intérêts fondamentaux de ses membres pour leur survie. Oui, une Fédération des Syndicats de combat pour braver les énormes défis qui nous interpellent et saisir les opportunités prometteuses pour notre survie.

La réussite de ce défi passe automatiquement par le renforcement de l’Unité, de la Solidarité au sein de nos syndicats nationaux, au sein de notre Fédération et ensuite, la consolidation des relations avec les autres Fédérations et Associations sœurs d’Afrique et internationale, notamment l’UFTAA, le SNAV de France, etc.

Oui, il faut accélérer la création effective de la Fédération Africaine initiée à Casablanca au Maroc en 2007. C’est pourquoi, nous saluons la présence à ce Congrès des représentants des Agences de Voyages du Maroc, de la Zambie, de l’Ethiopie, etc.

Nous sommes convaincus que la division linguistique coloniale ne saurait être un obstacle car, ni l’anglais, ni le français, ni le portugais, ni l’espagnol, qui sont des langues importées, ne peuvent être un danger.

L’exemple parfait est l’UEMOA, Union Monétaire et Economique Ouest Africaine et la CEDEAO, Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que la SADC, pour l’Afrique Australe ou LA CEMAC, Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale, où nous avons des pays des anciennes colonies. Enfin, l’exemple éclatant est l’Union Africaine.

Oui, ensemble, nous pouvons soulever le Mont Kilimandjaro, ensemble nous pouvons nous faire respecter par les compagnies aériennes, les GDS, IATA, voire nos gouvernements.

Quand récemment à Dakar, mon frère SASSY NDIAYE, m’a présenté au Directeur Général de IATA, il s’était exclamé : c’est vous le fameux Prince NGASSA ? J’avais répondu fièrement, c’est moi le fameux Prince NGASSA, avant d’ajouter que j’avais de sérieux problèmes avec lui, et ce n’est pas ici que nous allons les régler, mais à Genève ; si ses collaborateurs ne comprennent pas le sens du dialogue, nous utiliserons d’autres voies car, j’ai toujours apprécié ce proverbe Ouolof du Sénégal à savoir,

« Celui qui veut manger du miel ne doit pas avoir peur des abeilles »

Oui, nous n’avons pas peur des abeilles quand nous avons des objectifs à atteindre et, de toutes les façons, le Directeur Général de IATA, est le porte parole des compagnies aériennes et moi, je suis le Président de notre Fédération, le porte parole des Agents de voyages et du Tourisme, opprimés, malmenés.

De ce fait, nous sommes des partenaires, et non le Maître et le Serf.

Oui, il y’a une nécessité absolue que la Fédération des Agences de Voyages de l’Est, la FISAVET/AOC, les Fédérations du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, de l’Egypte, de la Lybie et de l’Ethiopie forment un bloc pour la défense de leurs intérêts.

Oui, pour l’Unité dans la Diversité dans la Fédération des Syndicats des Agences de Voyages et du Tourisme de l’Afrique, la FESAVTA.

Oui, la FESAVTA sera un creuset sûr pour le renouveau du réseau de distribution au niveau du continent car, la FESAVTA facilitera les échanges, multipliera nos revenus, nos projets, nos affaires vont progresser avec les énormes opportunités que nous aurons.

Oui, avec la FESAVTA, à la FUAAV, ce ne sera plus des pays divisés qui parleront, mais une seule voix des pays unis au niveau du Continent.

Puis-je avoir la ferme conviction que cet appel sera entendu et surtout soutenu ?

Dans le réel espoir, il ne me reste qu’à remercier l’ensemble des Agents de Voyages et du Tourisme présents dans cette imposante salle.

Permettez moi aussi de remercier encore tous nos sponsors, tous nos membres qui nous ont soutenu en prenant une page de publicité dans le programme et surtout tous ceux et celles qui ont abandonné leurs occupations pour venir à ce rendez vous du donner et de recevoir.

Je remercie chaleureusement le comité d’organisation avez-vous réussi ? qui a fait un travail extraordinaire, c’était un travail dur, pénible, des nuits blanches, mais la perfection est-elle en réalité de ce monde ? Grand merci à M. Léonce DIARRA et votre équipe. Vous êtes en réalité en formation

Merci à M. BUSERA AWEL, Directeur Général de la Compagnie ASKY qui a été la fondation de ce Congrès et qui a accepté de nous recevoir l’année prochaine à Lomé en Octobre.

Merci à vous tous, frères et sœurs, honorables personnalités

Nous sommes à la fin de notre mandat de quatre ans, merci à tous les membres du Conseil d’Administration, c'est-à-dire les dynamiques Présidents Nationaux, et enfin aux valeureux membres du Bureau Exécutif, qui ont supporté le dictateur que je suis, oui je le reconnais quand il le faut, je deviens un dictateur mais comme l’avait si bien dit le pape Jean Paul 1er, je le cite : « quand personne ne commande, c’est tout le monde qui le fait et quand c’est tout le monde qui commande, c’est le chaos ». Les exemples sont légions en Afrique hélas !

Ensemble, nous avons fait ce qui était faisable avec des erreurs bien sûr et c’était l’essentiel.

J’aurai voulu pouvoir vous parler directement à chacun de vous ici aujourd’hui, dans votre propre langue, nous parlons des langues différentes mais nous savons tous que la langue de l’amour, de l’amitié est la seule langue avec laquelle nous pouvons tous nous comprendre les uns les autres.

Nous représentons une grande diversité d’origines, de religions, de races et de culture.

C’est un miracle dans un sens que cette grande diversité agisse comme un aimant puissant pour nous rassembler, créant ainsi l’harmonie au service de la paix, de l’amitié et de la compréhension dans ce monde perturbé dans lequel nous vivons.

Nous sommes venus de partout dans le monde, partageant l’esprit de réussite et avons le regard tourné vers les défis qui nous attendent, nous agents de voyages et de Tourisme.

Pour terminer, permettez moi de vous livrer ce vibrant appel du Roi GUERO d’Abomey, Ex Dahomey, le Bénin actuel je le cite : « Si tous les fils du royaume venaient par leurs mains boucher les trous de la jarre, le royaume serait toujours uni et fort. »

Alors, ensemble, nous gagnerons.

Vive la FISAVET/AOC,

VIVE la FESAVTA,

Vive l’Ethiopie.

Merci de votre aimable attention.

Prince E. NGASSA HAPPI

Président Exécutif de la FISAVET/AOC

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