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12em Congrès 2011 : Ouagadougou

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DOUZIEME CONGRES ORDINAIRE DE LA FISAVET-AOC

DISCOURS DU Prince Emmanuel NGASSA HAPPI

PRESIDENT EXECUTIF

 

Thème du Congrès : «PRESERVATION DES DROITS ET PREVENTION DES RISQUES»

Votre excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Monsieur le Ministre du Tourisme et de la Culture,

Monsieur le Ministre des Transports et de l’Economie Numérique,

Monsieur le Maire de la ville de Ouagadougou,

Monsieur le Président du Congrès

Honorables Autorités Politiques, Administratives et Traditionnelles,

Monsieur le Directeur Régional CWA de IATA,

Monsieur le Président de l’UEMOA,

Messieurs les Directeurs Généraux de Air Burkina, Air Mali, ASKY,

Monsieur le Directeur de Air France,

Messieurs les Représentants des Compagnies aériennes,

Distingués invités,

M

0

esdames, Messieurs,

Nous voici à Ouagadougou, cette belle capitale du Pays des Hommes Intègres,

Permettez-moi tout d’abord, de remercier vivement M. Salif Léonce DIARRA, le dynamique Président de l’Association des Agences de Voyages et du Tourisme du Burkina Faso, que j’appelle affectueusement mon fils, pour le brio avec lequel il a su traduire à S. E. M. le Premier Ministre et sa suite, à nos illustres invités, etc ..., la profondeur de nos sentiments de fierté et d’espoir.

Je suis heureux des mots réconfortants adressés à mon endroit et à travers ma modeste personne, à l’ensemble du Bureau Exécutif et à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce Congrès. Merci de tout cœur, Monsieur le Président.

Permettez-moi encore d’adresser notre reconnaissance à Monsieur le Maire, pour nous avoir permis de découvrir cette belle capitale de FASO. Monsieur le Maire, je crois que vous êtes titulaire d’un Master dans la filière tourisme, avec spécialité Guide touristique. Merci Monsieur le Maire pour cette brillante intervention.

Monsieur le Président du Congrès,

Nos relations fraternelles et surtout privilégiées ont facilité ton accord pour la présidence de ce Congrès. Heureusement, car qui mieux que toi pourrait mener à bien cet important Congrès, toi ancien Secrétaire Général de l’Association Africaine des Transporteurs Aériens qui, pendant 10 ans, avais dirigé l’AFRAA avec brio, et qui as une maîtrise exceptionnelle des problèmes aériens. Cette maîtrise nous rassure profondément, et nous sommes convaincus que tu sauras diriger avec ton élégance habituelle tous les débats de notre Congrès. Merci de tout cœur et beaucoup de courage !

Votre Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Il est évident qu’au moment de m’acquitter de cette noble, ô combien responsable et exaltante mission, je dois d’abord vous dire que notre Fédération est honorée par votre indispensable présence, qui est la manifestation concrète et surtout éclatante du soutien que vous voulez apporter à notre Fédération, c'est-à-dire aux opérateurs du secteur du voyage et du Tourisme, et surtout à l’Association nationale des Agences de voyages et du Tourisme du Faso, car il faut penser d’abord à nettoyer sa maison avant de penser à celles des autres.

Je tiens particulièrement à vous remercier pour avoir accepté d’accorder à tous nos membres et invités à ce Congrès, le visa de courtoisie, et votre exemple devrait être suivi par tous nos gouvernements, afin de favoriser le développement du secteur du Tourisme.

Votre présence hautement significative, est un réconfort, un encouragement, surtout en ces moments pénibles, durs, durs, durs pour nous. Notre survie est menacée et que pouvons nous faire sans l’appui de nos gouvernements ? Rien. Alors, alors…

Partagez avec nous nos souffrances, nos douleurs. Nos commissions sont passées de 12% à 9%, puis à 7%, et douloureusement à 1%, pour être à zéro. Les frais de service que nous prenions en compensation, sont devenus rares, et le peu, hélas est frappé encore de taxes, notamment la TVA. Les Compagnies aériennes nous ont encore tué avec la vente de billets sur internet, nous privant ainsi honteusement de ces frais de service. C’est inacceptable !

Pire encore, partout dans nos pays, ces compagnies, non seulement ont leur siège ou leurs représentations en ville, mais certaines se trouvent le luxe d’ouvrir des points de vente, Monsieur le Premier Ministre. Ont-elle une licence de transporteur ou une licence d’Agence de voyages ?

Nous pensons, Monsieur le Ministre des Transports et de l’Economie Numérique, et Monsieur le Ministre du Tourisme et de la Culture, qu’il est temps, qu’il est grand temps de revoir nos législations, car pour nous, les compagnies aériennes doivent être déguerpies des villes pour être en lieu sûr et approprié pour elles, c’est-à-dire dans les aéroports, leur véritable place. Elles sont bien dans les aéroports, et nous très bien en ville.

Dans le cadre du développement de notre secteur touristique, et à propos de la cherté des destinations interafricaines, comment comprendre que Douala – Paris soit moins cher que Douala – Ouaga ? Par ailleurs, comment comprendre que Paris - Nouvelle Calédonie ou Paris – New York soit moins cher que Paris – Douala ?

Peut-être qu’aux destinations africaines, l’avion consomme de l’essence super, tandis que dans d’autres destinations, c’est de l’eau du Niger. Au-delà de cette fuite de responsabilité évidente face aux Compagnies aériennes, il y a aussi une lourde responsabilité notoire quant à la cherté de nos destinations.

En effet, pourquoi ces nombreuses taxes qui représentent 40 à 50% du prix définitif d’un billet ? Pourquoi encore ces visas qui entravent le désir même du voyage, non seulement à cause des frais, mais des tracasseries dans les Consulats. Ces frais occasionnés pour l’obtention d’un visa, et qui dépassent parfois 350 000 FCFA, soit 500 euros, représentent un Aller/Retour en avion de Paris, plus un séjour de 7 jours aux Antilles. C’est très grave !

Par ailleurs, comment pouvons-nous encore survivre avec ces compagnies aériennes en faillite en cascades : Air Afrique – Nigeria Airways – Ghana Airways – Air Zaïre – Air Sénégal – Air Gabon – Air Mauritanie – Mauritania Airlines – Cameroun Airlines, Air Ivoire et j’en passe. Et nous ne sommes pas sûrs que les nouvelles compagnies vont résister aux intempéries. Cette situation nous attriste et nous plonge dans l’incertitude de l’avenir. Nous avons actuellement des sommes énormes de nos clients déjà payées à IATA, et qui ne sont toujours pas remboursées.

Nous avons le droit de nous interroger, et de demander avec insistance à nos gouvernements, avant de donner le droit de survol, de s’assurer du minimum de protection des passagers, des consommateurs, qui veulent être remboursés immédiatement. Que doit faire ce pauvre Agent de voyages face à un client qui a payé son billet à 500 000 FCFA, et qui n’a pas pu voyager, du fait de la faillite d’une compagnie aérienne ? Réclamer le remboursement immédiat à son Agent de voyages, car c’est lui qui a perçu son argent, et ce client n’a pas à attendre pour son remboursement.

En vérité, en vérité, Votre Excellence Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre des Transports et de l’Economie numérique, Homme de droit, Monsieur le Ministre des Finances, tous les faits relatés ci-dessus freinent énormément et honteusement le développement de nos pays. Une analyse a facilement démontré que l’arrivée et le séjour de 400 000 touristes seulement entraîne dans chacun de nos pays, des retombées financières, économiques et sociales énormes, notamment :

  • 200 milliards de chiffre d’affaires pour l’industrie du Tourisme ;

  • 450 milliards de recettes pour l’Etat ;

  • 1 000 emplois.

Car en réalité, un touriste pèse plus que 4 tonnes de cacao, de café et de coton à l’heure actuelle.

Imaginez seulement ce que ce congrès rapportera à votre pays. Nous espérons que le Président du Syndicat national et son équipe seront décorés. C’est le moindre prix à payer. Malheureusement, en afrique, on adore les décorations à titre posthume. Hélas !

UEMOA

Nous tenons à remercier hautement notre frère, le Président de la Commission de l’UEMOA, le Président Soumaïla CISSE pour nous avoir reçu en Février dernier, et surtout de nous avoir alloué une forte contribution de 3 millions de francs pour l’organisation de ce Congrès.

Merci beaucoup, Monsieur le Président, car c’est la toute première fois que nous recevons officiellement un don d’un organisme africain, et à ma connaissance, jamais, même d’un Ministre, même une simple enveloppe de 500 000 FCFA. Il faut le souligner, le constater pour le regretter, car c’est vraiment dommage. Merci Monsieur le Président d’avoir aussi envoyé une forte délégation sous la conduite de Mme Irène GANSSOU-SEKA, Directeur des Transports aériens et Tourisme. Nous vous adressons, chère Madame, nos civilités les plus respectueuses, en vous souhaitant bonne chance pour votre intervention de demain matin.

Messieurs les Directeurs Généraux et Représentants des compagnies aériennes,

Nous nous réjouissons très sincèrement de votre nécessaire et importante présence, en nombre et en qualité, et saluons la présence hautement significative des Directeurs Généraux de Air Burkina, Air Mali, ASKY, avec tous leurs Directeurs Commerciaux. C’est vraiment un honneur pour notre Fédération.

Nous saluons chaleureusement le Directeur de Air France venu spécialement de France et le Directeur Régional venu de Dakar, le Directeur Commercial de Sénégal Airlines et sa suite, les Représentants des Compagnies aériennes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, surtout, sans oublier M. Ibra Wane, Directeur Général de IVECO, ancien Président de l’APJC avec qui nous avons travaillé en bonne intelligence, et en un mot, les représentants de toutes les compagnies aériennes présentes dans cette salle.

Permettez moi surtout de remercier toutes les compagnies qui ont contribué à la réussite de ce Congrès, soit en nous donnant des billets gratuits, parfois en classe affaires pour nos invités et nos membres, c’est le cas, à notre connaissance pour Air France, ASKY, Air Mali et Air Burkina qui s’est montré à la hauteur en prenant en charge même les taxes du billet du Président. Nous espérons que cela ne sera pas ponctuel, et un seul mot : CONTINUEZ ! la RAM, etc, soit en prenant une page de publicité dans le programme, soit enfin en offrant des déjeuners et des dîners, etc. Merci beaucoup. Merci aussi aux compagnies qui n’ont rien fait. Ce n’est pas grave, l’année prochaine, elles vont se racheter, l’espoir fait vivre.

Si nous apprécions les aides ponctuelles pour ce Congrès, sans lesquelles nous aurions eu de sérieux problèmes, nous apprécierons mieux les aides permanentes qui nous permettent de faire face à nos exigences financières mensuelles.

Permettez-moi de vous rappeler que nous ne sommes plus à l’heure de la confrontation, mais du partenariat. C’est-à-dire que la guerre est terminée, sauf si vous nous attaquez.

Nous avions signé des accords, et nous pensons, à la date d’aujourd’hui, que ces accords sont dépassés, tant sur le fond que sur les oublis constatés, et il y a une urgence à reprendre les négociations pour son adaptation aux réalités actuelles. Vous savez en partie qu’au départ, nous avons été dupés par ces ventes sur internet, que vous avez intelligemment caché lors de nos discussions ; vous savez aussi que vous ne jouez pas le jeu concernant les frais de service que vous ne percevez pas, que certains tarifs aux clients sont prohibés aux Agences de voyages, sans oublier le démarchage de nos gros clients.

C’est pourquoi une rencontre urgente s’impose, non seulement pour la révision de ces accords, mais aussi pour étudier ensemble les bases d’une ristourne du fait de l’allègement financier de certaines de vos structures en charge de recouvrement de vos créances.

En effet, depuis la création du BSP dans notre zone, notre Bureau Exécutif passe son temps à harceler chaque membre à honorer tous les quinze de chaque mois, ses engagements vis-à-vis des compagnies aériennes, et dans l’ensemble, nos membres sont devenus de bons payeurs, et vous n’avez plus d’énormes défauts comme avant.

Et en plus, depuis l’avènement du Fonds de Garantie, nous avons démontré que nous étions des Agents de voyages sérieux, qui respectent leurs engagements, en payant dans les 90 jours, l’ensemble des sommes dues par un membre en état de défaut. De ce fait, les compagnies aériennes sont tranquilles, plus de soucis. Vous devez avoir un devoir à participer à nos efforts de recouvrement, en nous restituant soit par semestre, voire par mois, une partie des sommes budgétisées pour le recouvrement des créances douteuses ou affectées à vos commerciaux, à vos avocats, etc. Car avec nous, vous n’avez plus vraiment besoin, ni de beaucoup de commerciaux, nous sommes déjà là, ni d’avocats, 90% de litiges sont résolus. Alors, soyez honnêtes en nous reversant même le quart de cette somme, nous en avons besoin pour supporter aussi les énormes charges de gestion du Fonds et de notre Fédération, et partant, d’amortir en partie les charges de nos agences, notamment payer nos Avocats, nos Huissiers, notre personnel en charge de recouvrement.

Nous savons que votre préoccupation urgente actuelle est simplement les deux (2) règlements pour alléger votre trésorerie. Nous sommes prêts à signer un accord dans le cadre de l’APJC, parce que nous vous comprenons, d’ailleurs, vous avez déjà la liste de nos représentants dans le Comité qui débutera ses travaux très prochainement à Dakar. Mais en retour, il faudra nous donner d’abord des garanties sur nos exigences ci-dessus énumérées.

Nous avons déjà rendu une visite de courtoisie à Air Mali, et l’accueil très chaleureux de mon frère Berthe me réjouit et me rassure ; il ne nous reste plus qu’à mettre sur pied un Comité de travail, et je reste à ton entière disposition.

Nous remercions vivement le Directeur Général de ASKY pour son accueil à Lomé, et le début de nos concertations au sein d’un Comité qui a déjà commencé son travail. Nous irons voir d’autres Compagnies qui voudraient bien ce partenariat. Notre philosophie actuelle est claire, c’est GAGNANT / GAGNANT et non PERDANT et GAGNANT. NON et NON !

Et si par hasard nous constatons que vous ne croyez pas à ce défi, nous envisagerons la création d’une Compagnie aérienne baptisée FISAVET-AOC Airlines. Elle fera tout le temps le plein et nous fixerons nos tarifs en fonction de nos intérêts, au lieu de pleurnicher derrière vous comme des mendiants, et souvent se faire mépriser par des petits agents de comptoir des Compagnies aériennes, etc.

Avec une participation modeste seulement par Agence, et avec un chiffre d’affaires de plus de 400 milliards réalisés en 2010, avec comme garantie nos 4 milliards du Fonds de Garantie qui sera bien restructuré, vous comprenez parfaitement que cela est possible, avec des partenaires financiers et techniques crédibles. Nos avions serons toujours pleins, c’est sûr.

Sachez bien que DHL a été créé par trois anciens employés d’un distributeur de courrier « Fédéral Express » ou UAT devenu UTA, par d’anciens pilotes, et j’en passe. Et pourquoi pas nous ? Nous avons des pilotes, des assureurs, des banquiers et d’anciens hauts cadres des compagnies aériennes, qui sont officiellement ou officieusement propriétaires de plusieurs de nos Agences de voyages et du Tourisme.

Si vous n’acceptez pas la main tendue de partenariat GAGNANT/GAGNANT, et que vous préférez le partenariat PERDANT/GAGNANT, alors comme pour la création du Fonds de Garantie, un Comité sera mis en place pour étudier la création de cette nouvelle Compagnie aérienne, FISAVET-AOC Airlines. Qui ne risque rien n’a rien.

Attention au défi, attention au mépris.

Tant pis pour la compagnie qui ne comprendra pas l’urgence et surtout la nécessité du dialogue. Maintenant ce sera du donnant-donnant et du gagnant-gagnant. A chacun de jouer, et du bon côté.

Aux GDS,

Nous tenons à remercier AMADEUS pour l’aide répétée à l’occasion de chacun de nos congrès. Nous saluons les sacs mis à notre disposition pour nos membres et invités, la page de publicité, et surtout les soirées de gala, toujours merveilleuses, qu’il nous offre à chacun de nos congrès.

Seulement, nous ne pouvons pas, à cause de tout de qui précède, ne pas vous parler de nos préoccupations, car il faut apprendre à une personne à cultiver le champ, que de passer tout le temps à lui parachuter des sacs de blé ou de riz pour le maintenir perpétuellement dans l’état d’assisté, c’est-à-dire qu’il devient totalement ton sujet.

Je voudrais tout simplement vous dire qu’il y a aussi une nécessité d’une rencontre pour l’élaboration d’un plan de partenariat fécond et rassurant. Nous en avions déjà parlé lors de notre rencontre à Dakar, avec le Directeur Exécutif du Fonds. Des promesses nous ont été faites, nous attendons la concrétisation. Généralement, vous respectez toujours rapidement vos engagements. Maintenant, il faudrait aussi qu’on se revoie pour étudier l’aide financière à accorder par trimestre à nos membres, au Fonds de Garantie, à notre Fédération

Vous ne nous direz pas que vous perdez aussi de l’argent, NON. Suivant notre tableau ci-dessous, les chiffres parlent d’eux-mêmes, à savoir que de tous les partenaires aériens, vous les GDS, êtes les seuls qui réalisez plus de gains, notamment 30%, alors que nous, Agences de voyages, 00%. Voyez :

- Aéroports 10%

- Catering 13%

- Handling 14%

- Compagnies liaison 15%

- Constructeurs 16%

- Compagnies aériennes 02%

- GDS 30%

- Agences de voyages 00%

C’est pourquoi nous devons constituer rapidement un Comité aux fins de discuter des bases d’une future coopération, et sommes convaincus de votre totale disponibilité habituelle.

Mesdames, Messieurs les Membres,

Permettez-moi, à votre nom, d’adresser nos vifs remerciements à tous nos conférenciers :

  • Les Directeurs Généraux et les Représentants des compagnies aériennes,

  • M. Folly KOSSI, le dynamique Président du Congrès,

  • Me Frédéric SELNET, mon ami de combat de la justice, Avocat à la Cour d’Appel de Paris,

  • Me Sid El MOKHTAR, Avocat à la Cour d’Appel de Nouakchott,

  • M Brian BARROW, ancien Commissaire IATA, Conseiller FUAAV,

  • Mme Irène GANSSOU-SEKA, Directeur à l’UEMOA,

  • Le Président Racine SY de la FOPAHT qui, à titre spécial, lors de notre dernier congrès à Dakar, nous avait offert un million de franc CFA. Merci Beaucoup Racine, c’était très gentil de ta part,

  • Mme Josiane BELLAUD, Directeur à Organisations sans Frontière en France,

  • M. Alain MEURISSE, Vice Président Ventes et Distributions zone Afrique et Moyen Orient du groupe Accor,

  • Le Président du Syndicat des Hôteliers du Faso,

  • et enfin AMADEUS, notre partenaire habituel à nos congrès.

Ils sont de très brillants orateurs, et vous regretterez vraiment votre absence, car lorsque l’occasion m’a été donnée d’écouter certains, on aurait dit le Professeur agrégé Léopold Sedar Senghor en train d’enseigner le français aux petits Français de France, ou Mozart en concert pour les amoureux de la musique classique. Alors, vous serez comblés.

Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidé, notamment nos sponsors.

A vous membres,

Que tous ceux qui ont souffert pour la réussite de ce congrès, et vous n’êtes pas nombreux, BRAVO ! BRAVO ! Et aux dormeurs, aux râleurs, à ceux qui n’ont rien fait, qui passent leur temps à critiquer, à dire du n’importe quoi, un grand merci aussi, car le congrès a eu lieu, c’est l’essentiel.

Enfin, un Grand, Grand merci au Comité d’organisation national piloté de mains de maître par son Président Salif Léonce Diarra. Merci pour le travail abattu, c’est vraiment fabuleux et j’en suis vraiment fier.

Avec plusieurs jeunes dévoués comme vous, je dois commencer à penser à ma retraite active, car je ne me suis jamais considéré comme indispensable, mais seulement utile à la tête de cette Fédération, même si nous n’étions que deux à la créer. Aujourd’hui, ceux qui souffrent pour la survie, je pense, doivent être heureux de constater son rayonnement, le travail abattu ensemble, son audience privilégiée à tous les niveaux.

En effet, notre Fédération, chaque jour, poursuit son rayonnement, sans tapage, mais sûrement, avec ceux qui croient à son destin, à son légitime combat. La terre tourne, et votre Fédération avance.

Le fait que Monsieur le Ministre du Tourisme du Togo, le Directeur Général de ASKY et le président du Syndicat national, conjointement aient déjà demandé l’organisation du prochain congrès, est une signification extraordinaire de son audience.

Votre Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Messieurs les Ministres,

Honorables Invités,

Nous avons posé clairement à chaque partenaire nos vives préoccupations pour la survie de nos petites et moyennes entreprises. Ensemble, conjuguons nos efforts et marchons ensemble pour la réussite des résolutions de la réunion de l’Union Africaine tenue ici même à Ouagadougou en 2004, et celles du sommet France – Afrique tenue à Bamako du 01 au 05 Novembre 2005, à savoir, combattre la pauvreté par la création de l’emploi pour l’avenir de notre jeunesse ; et sachez que l’industrie du Tourisme, la première industrie mondiale, est le seul pourvoyeur d’emplois.

Sachons qu’avec notre réelle volonté collective, notre force commune, la ténacité de notre engagement, nous avons le pouvoir de transformer ce projet en réalité pour l’Afrique, et de notre vivant.

Affrontons l’avenir avec réalisme, un réalisme qui nous permet de fixer nos yeux sur la récompense, au fur et à mesure que nous rencontrons des obstacles, car en réalité, un réalisme sans espoir conduit bien sûr au désespoir.

Acceptons le dialogue avec des débats constructifs, sur des bases claires, et avec comme objectif, GAGNANT/GAGNANT.

Alors, alors, chacun de nous sera heureux de travailler paisiblement, très content de nourrir sa famille, de servir son pays, et « l’Afrique qui doit s’unir » de Kwame Nkrumah.

Votre Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Honorables Invités,

Si ce solennel appel est entendu, les Agences de voyages et du tourisme de l’Afrique de l’Ouest et du Centre vous diront tout simplement UN GRAND MERCI .

Vive la FISAVET qui avance,

Vive la république du FASO,

Vive l’Afrique unie qui gagne.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Le Président Exécutif

Prince Emmanuel NGASSA HAPPI

Grand Officier de l’Ordre de la Valeur